Selon un article paru aujourd’hui dans la SonntagsZeitung, les directrices et directeurs cantonaux des affaires militaires, de la protection civile et des sapeurs-pompiers revendiquent une transformation radicale de l’obligation de servir aux dépens du service civil.

CIVIVA s’oppose avec détermination à une suppression du service civil. L’introduction du modèle « obligation de servir dans la sécurité », qui est le deuxième des quatre modèles proposés par le groupe de travail qui s’est penché sur l’avenir de l’obligation de servir (https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/44795.pdf) signifierait l’absorption du service civil par la protection civile. Ce serait un mauvais calcul. Le service civil est hautement efficace, notamment car les civilistes planifient leurs engagements de manière autonome et qu’il revient aux établissements d’affectation de définir les tâches qui répondent aux besoins. Ce serait une contrainte absurde de sacrifier le système du service civil, reconnu et éprouvé, à la protection civile qui est organisée militairement, uniquement pour remplir des effectifs réglementaires sans aucun lien avec la réalité des besoins.

La Fédération suisse du service civil (CIVIVA) attire également l’attention du public sur le fait que la préoccupation des directrices et directeurs cantonaux des affaires militaires, de la protection civile et des sapeurs-pompiers ne représente pas la position des Cantons. Nous sommes convaincus que si les directrices et directeurs cantonaux de la santé ou des affaires sociales étaient interrogés, ils apporteraient un autre éclairage à cette question. Ainsi et à titre d’exemple, les civilistes apportent une contribution appréciée et essentielle dans les hôpitaux ou les maisons de retraite.