Deux anées depuis la fin de l'examen de conscience

Par le présent message, nous souhaitons rappeler qu'au premier avril, nous fêterons la deuxième année de la uppression de l'examen de conscience.

En raison du nombre de demandes qui a fortement augmenté ces deux dernières années, le service civil est régulièrement considéré comme étant «nuisible». À tort, car un service civil fort signifie également une Suisse forte :

Le service civil est précieux pour tous. Il montre que des jeunes hommes veulent s'engager pour la communauté alors même qu'il est devenu aujourd'hui simple de se libérer de son obligation de servir. Le service civil permet d'établir, principalement chez les jeunes, une culture de l'intérêt collectif au service de la société, particulièrement des plus nécessiteux.

 

Le service civil renforce le principe de l'obligation de servir. De facto, le choix entre le service militaire ou civil et l'inaptitude existe aujourd'hui. Les hommes (et femmes) qui effectuent un service civil sous sa forme actuelle réalisent aussi leur devoir citoyen plutôt que d'échapper à leur obligation constitutionnelle.

 

Le service civil contribue à la cohésion de la Suisse. Il encourage la solidarité intergénérationnelle et renforce les relations entre les différentes régions de notre pays. Le service civil contribue aussi à l'intégration sociale des personnes astreintes. Les jeunes hommes y apprennent à être bien structurés et organisés, des compétences utiles aussi bien dans le monde professionnel que dans le quotidien.

Tournons donc notre regard vers l'avenir, en nous engageant pour un service civil fort, contribuant à renforcer la communauté suisse.