Politique nous nous engageons

Politiquement, CIVIVA souhaite atteindre les objectifs suivants :

  • Reconnaissance par une majorité politique du service civil comme étant un service qui fait sens.
  • Engagement politique actif des établissements d'affectation et des civilistes pour le développement du service civil.
  • Conditions d'accès et d'exécution du service civil identiques, indépendamment du moment de l'admission au service civil.
  • Information équilibrée lors de la journée d'information à propos des différentes possiblités d'accomplir son obligation de servir.
  • Possibilité de réaliser son service civil à temps partiel.

Tous les autres points se trouvent dans le papier de position de CIVIVA.

Service civil volontaire

Notre société se complexifie. A côté des aspects économiques, nous devons aussi faire face à des défis sociaux et écologiques, renforcer la cohésion sociale et assurer un développement durable de notre environnement. Il faut une volonté politique pour donner du poids à ces objectifs et proposer des pistes de solution. Un service civil volontaire est une possibilité d'aborder ces défis futurs de manière constructive. Ce modèle de service est à comprendre comme un complément au travail important déjà accompli par des bénévoles. Il permettrait aux jeunes, aux seniors ou aux migrant-e-s de faciliter leur engagement pour la société.

Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant le service civil volontaire dans notre papier de position.

Service Citoyen

Prise de position concernant l'initiative populaire de l'association Service Citoyen :

CIVIVA salue le fait que l'initiative donne de l'élan à l'important débat sur l'avenir du système d'obligation de servir. Les demandes formulées par l'initiative rendent hommage, dans une certaine mesure, au travail que le service civil accomplit aujourd'hui déjà quotidiennement et le valorisent. CIVIVA partage également l'avis qu'un service à la société et à l'environnement est précieux pour nous toutes et tous. De plus, nous soutenons en principe l'aspiration des jeunes à s'engager pour la collectivité.

En même temps, en tant que Fédération pour le service civil, nous décelons plusieurs éléments problématiques dans l'initiative. Même si la mise en œuvre de l'initiative n'est pas encore clarifiée, nous sommes d'avis qu'un positionnement détaillé et critique à ce sujet est nécessaire.

Vous pouvez consulter ici notre prise de position complète.

Communiqués de presse de CIVIVA

Anniversaire du service civil: 25 ans d’engagement pour la société

Depuis le 1er octobre 1996 et l’entrée en vigueur de la loi sur le service civil, il est possible en Suisse d’accomplir un service civil en remplacement du service militaire. Auparavant, les hommes qui ne pouvaient concilier le service militaire avec leur conscience devaient s’attendre à être condamnés à une peine de travail ou de prison. Aujourd’hui, ils sont près de 20'000 civilistes à être engagés dans les soins, le social ou la protection de la nature.

Communiqué de presse de la Fédération suisse pour le service civil à l’occasion des 25 ans du service civil en Suisse.

« Le 1er octobre 1996, nous avons accueilli les premiers intéressés au service civil avec un certificat et des sucres de raisin » se rappelle Samuel Werenfels, qui était à cette époque le tout premier directeur de l’Organe d’exécution du service civil. Le service civil a résolu un problème de l’armée qui devait envoyer en prison beaucoup d’objecteurs de conscience. A partir de cette date, au lieu d’être enfermés, les objecteurs de conscience devenus civilistes ont accompli chaque jour des affectations importantes et sensées au profit de la collectivité et de l’environnement.

Jusqu’en 2009, les personnes souhaitant accomplir un service civil devaient se soumettre à un examen de conscience. L’ancien conseiller national et président de la Fédération pour le service civil, Heiner Studer, a défendu l’abolition de cette pratique coûteuse et discriminatoire et son remplacement par le système de la preuve par l’acte. Le 1er janvier 2019, l’organe d’exécution est devenu un office fédéral. Ce changement d’appellation était une nécessaire reconnaissance de l’importance des 1,7 millions de jours de service accomplis chaque année par les civilistes.

Depuis sa création, le service civil s’est ancré dans la société. A tel point qu’on oublie souvent son origine et son histoire, qui remontent au mouvement des objecteurs de conscience. « Le service civil peut et va continuer à se développer ces prochaines années et contribuera encore davantage à la société » déclare, confiante, Lisa Mazzone, conseillère aux États et co-présidente de CIVIVA.

 

Un regard sur le passé et sur l’avenir

La Fédération pour le service civil CIVIVA fête les 25 ans du service civil avec une table ronde. En plus de parler de l’histoire du service civil, cet événement sera également l’occasion de parler d’avenir avec nos intervenants : Samuel Werenfels, premier chef de l’organe d’exécution du service civil (1996 – 2013), Ruedi Tobler, objecteur de conscience, Josef Lang, historien et Samuel Urech, conseiller bénévole à CIVIVA. La discussion sera modérée par le co-rédacteur en chef de la WOZ, Kaspar Surber. Informations sur : https://www.servicecivil.ch/servicecivil/25-ans-du-service-civil

 

Beaucoup de voix pour le service civil

Dès le 1er octobre, nous publierons chaque semaine une courte interview sur l’anniversaire du service civil. Dans ces vidéos, des responsables d’établissements d’affectation, des civilistes, des politiciens et des objecteurs de conscience partageront leurs réflexions en lien avec les 25 ans du service civil. Les vidéos seront diffusées sur les réseaux sociaux et le site internet de CIVIVA : https://www.servicecivil.ch/servicecivil/25-ans-du-service-civil